Hola, qué tal ?

En cette periode d’automne souvent triste et déprimante, quoi de mieux qu’une bonne charcuterie
(accompagnée d’un bon verre de vin) pour se remonter le moral ?
Aujourd’hui, sortez vos ponchos, on vous emmène à la découverte du Charqui, une spécialité sud‐américaine
originale et pleine de saveurs !

                                Le Charqui à l’état pur

Le charqui, plus communément appelé Jerky aux Etats-Unis, est une viande séchée et salée née sous l’expansion de l’empire inca (qui englobait le Pérou, l’Equateur, la Bolivie, le Chili et une partie de l’Argentine). Elle était alors réalisée avec de la viande de boeuf…ou de lama (oui oui !). De nos jours on peut utliser la viande de boeuf, de porc ou même de brebis pour obtenir du charqui.

A l’époque, les Incas appliquaient du sel sur la viande avant de l’exposer au climat froid et sec ainsi qu’à la
forte exposition au soleil que l’on peut retrouver sur les hauteurs de la Cordillère des Andes. Ils obtenaient ainsi une viande maigre et revigorante. Cette tradition a quelque peu évolué car les viandes ne sont plus exposées en plein soleil mais sont désormais séchées au four à basse température pendant plusieurs heures avant de pouvoir être consommées.

Un bon charqui doit pouvoir se plier sans se briser, il doit tout au mieux craquer. Il plie mais ne rompt pas !
De nos jours, il se consomme très bien seul comme accompagné. Il peut être réhydraté pour accompagner
des plats en sauce, apportant une note puissante au palais. Pour les aventuriers en quête d’exotisme, on
peut également le manger frit accompagné de manioc comme on le fait dans l’est de la Bolivie.
Si jamais l’occasion se présentait à vous de déguster cette sublime viande séchée, privilégiez les morceaux les
plus fins, afin d’en libérer tous les arômes.

Du Charqui mariné à l’orange et aux graines de sésame !

Voilà, cette petite incursion outre-atlantique touche à son terme, nous comptons sur vous désormais pour poursuivre ce voyage gustatif directement dans votre assiette !