– L’apéritif, c’est la prière du soir des français – Paul Morand (1888-1976)

Aujourd’hui, nous vous parlons de cet instant convivial inscrit dans les gênes des français, ce moment où l’on se retrouve entre amis pour manger, boire et partager, ce moment qui nous fait attendre la fin de la journée avec impatience.

Tout d’abord saviez-vous que près de 37 millions d’apéritifs sont « pris » chaque semaine dans l’Hexagone ?

Pour comprendre le pourquoi du comment de ce rituel aujourd’hui ancré de façon si profonde dans la société, il faut remonter jusqu’au Moyen Age. Le mot « apéritif » provient du verbe latin aperire, signifiant « ouvrir ». En effet, il était à l’époque coutume, afin de « s’ouvrir l’appétit et de favoriser la digestion », de déguster un vin, pas forcément des plus savoureux, aromatisé aux herbes appelé « hypocras ». On peut donc affirmer que de tout temps, l’apéritif fut apprécié pour ses vertus médicinales.

Démocratisé au début du XXème siècle avec l’apparition de nouvelles boissons et cocktails emblématique comme la Suze, le Kir ou encore le Ricard, l’apéritif désigne alors bien plus qu’un simple verre d’alcool destiné à nous donner faim, c’est un rituel sacré !

De l’afterwork spontané à l’apéritif dinatoire chez des amis, on se retrouve désormais non plus seulement pour boire, mais également pour manger et pour échanger dans une atmosphère détendue sur fond de fin de journée.

Soucieux de la qualité des produits que nous consommons tout en restant fidèles à nos valeurs culinaires, l’apéritif s’est donc imposé dans nos habitudes gastronomiques et il nous tient toujours plus à coeur de savourer cet instant de partage.

Bon pour notre santé, nos papilles, notre vie sociale, et car les bonnes histoires, à ce que l’on dit, commencent rarement avec une salade… Meat Me à l’apéritif !